Avant de commencer : coupez le courant au tableau (disjoncteur du circuit éclairage), contrôlez l’absence de tension avec un vérificateur adapté, et travaillez conformément à la norme NF C 15-100.
En cas de doute, faites intervenir un électricien qualifié.
Matériel et outils nécessaires
-
Boîte ou connexion rapide (type WAGO) et gaines
-
Scie cloche au diamètre d’encastrement indiqué par le fabricant
-
Tournevis, pince à dénuder, mètre, crayon
-
Détecteur de montants, gants et lunettes de protection
Rappel des couleurs de conducteurs en France :
Bleu = neutre, Vert/Jaune = terre, Marron/Noir/Rouge = phase.
1 — Repérage et traçage
Repérez l’emplacement du spot : éloignez-vous des solives, conduits et obstacles.
Respectez les distances de sécurité indiquées par le fabricant (isolation, charpente, etc.).
Tracez l’axe et le diamètre d’encastrement recommandé.
2 — Perçage du plafond
Percez avec la scie cloche perpendiculairement au plafond, sans forcer.
Ébavurez légèrement la tranche du trou pour faciliter la mise en place du spot.
3 — Préparer l’alimentation
Tirez le câble d’alimentation (souvent du 1,5 mm² pour l’éclairage) jusqu’au trou prévu.
Protégez le circuit par un disjoncteur adapté (jusqu’à 16 A pour du 1,5 mm², maximum 8 points lumineux par circuit).
4 — Raccordement électrique
Cas A — Spot 230 V (GU10 / LED intégrée 230 V)
Dénudez environ 8 à 10 mm de chaque conducteur.
Raccordez la phase (marron ou noir) et le neutre (bleu) à l’aide de connecteurs rapides.
Raccordez la terre (vert/jaune) si l’appareil est de classe I.
Rangez les connexions dans une boîte de dérivation ou dans le compartiment prévu du spot.
Cas B — Spot basse tension avec driver (12/24 V)
Raccordez l’entrée 230 V du driver (L/N/terre si présente).
Raccordez la sortie basse tension du driver au spot en respectant la polarité (+/−).
Si un driver alimente plusieurs spots, assurez-vous que sa puissance nominale est supérieure à la somme des puissances des spots + 20 % de marge.
Le câblage est généralement en parallèle, sauf indication contraire du fabricant.
Pour la variation d’intensité, utilisez un variateur compatible LED (et un driver dimmable si nécessaire).
5 — Mise en place du spot
Repliez les pattes de fixation (ressorts) vers l’intérieur.
Insérez le spot dans le trou, puis relâchez les ressorts pour qu’il se bloque.
Ajustez l’orientation si le modèle est orientable.
Isolation : si le plafond est isolé, installez un capot de protection ou utilisez un spot “contact isolation” selon les préconisations du fabricant pour éviter toute surchauffe.
6 — Remise sous tension et tests
Rétablissez le courant au tableau électrique.
Testez l’allumage, la variation (si applicable) et vérifiez qu’il n’y a pas d’échauffement anormal.
Observez l’uniformité de l’éclairage et ajustez l’orientation si nécessaire.
Cas particulier : salle de bain (volumes et indice IP)
-
Volume 0 : uniquement appareils TBTS 12 V max et IPX7.
-
Volume 1 : privilégiez les dispositifs TBTS (12 V) et protection IPX4 ou IPX5 selon exposition.
-
Volume 2 et hors volume : IP44 à IP65 selon le risque de projections.
Objectif : garantir une étanchéité suffisante (indice IP) et une sécurité optimale dans les zones proches de l’eau.
Erreurs fréquentes à éviter
-
Oublier de couper le courant ou de vérifier l’absence de tension.
-
Confondre les fils phase, neutre et terre.
-
Installer un spot non IP adapté dans une pièce humide.
-
Laisser le spot au contact direct de l’isolant sans capot adapté.
-
Utiliser un variateur non compatible avec les LED.
Sélection Distock.fr
Tous nos produits sont garantis 2 ans et conformes aux normes CE, RoHS et NF.
Articles associés
-
Comment bien choisir son ampoule LED ?
-
IP44, IP65, IP67 : quelle protection pour votre luminaire ?
-
Les meilleures solutions LED pour illuminer vos allées et façades
-
Normes et précautions pour installer vos luminaires en toute sécurité